L’homme et la femme n’ont, au point de vue de leur nature propre, qu’une seule et même condition au regard de l’Islam : celle d’adorateurs de Dieu, et si différence il y a ensuite entre les deux sexes sur le plan pratique, c’est uniquement conséquemment aux rôles distincts que l’Islam a assigné à l’un et à l’autre en ce monde, rôles qui ne peuvent en aucun cas être qualifiés d’inégaux, puisqu’étant éminemment complémentaires.
Umm Salama demanda un jour à l’Envoyé de Dieu (salallahou alayhi wa salam) : « Pourquoi ne sommes-nous pas mentionnées dans le Coran au même titre que les hommes ? »
Dieu révéla alors le verset suivant : (Les musulmans et les musulmanes, croyants et croyantes, obéissante et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignante et craignantes, donneurs et donneuses d’aumône, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs de Dieu et invocatrices : Dieu a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense) Les Coalisés, verset 35.
(Ahmad et An-Nasâ’î).
Où l’on voit que Dieu met ici les êtres humains, hommes et femmes, sur un même plan et qu’Il les rétribuera dans l’au-delà en fonction des oeuvres salutaires qu’ils auront effectuées ici-bas, sans distinction de sexe.
Le « Fiqh as-Sunna » du cheikh Sayyid Sâbiq traite l’ensemble des chapitres du droit musulman en se conformant à un schéma classique, et sans répartir les préceptes qui concernent spécifiquement les femmes selon une classification quelconque.
Il nous a donc paru opportun de proposer au public un petit ouvrage présentant le résumé des préceptes ayant trait aux femmes musulmanes évoqués dans ce livre, afin de le convaincre, si nécessaire, de l’équité de la Loi divine et sa conformité parfaite aux aspirations de la nature humaine, fût-elle féminine.
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